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31
Oct
2017

"Jeunesse Volée Vincent Zecca" soutien les familles endeuillées

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Terrasson - Société

(12 votes, moyenne 4.67 sur 5)

A l'assemblée générale du 23 septembre 2017, le quorum étant atteint grâce aux procurations, la séance pouvait commencer, et la présidente, Sylvie Zecca, a tout d'abord fait le point sur l’évolution de l’association.

"Les années s’écoulant, il est difficile de fidéliser des adhérents, une fois la réaction émotionnelle et solidaire passée. Pour rappel, l’association avait eu plus de 200 adhésions lors de sa création en 2012 ! En 2016, l'année a été consacrée à la sensibilisation du public et de l’entourage, en général, afin d’avoir de nouveaux adhérents. Nous gardons l’espoir d’ouvrir une nouvelle antenne à l’instar de celle d’Alleins (Bouches du Rhône). L’association subsiste. Il faut souligner les cinq ans d’existence alors que la moyenne nationale pour ce  type d’association est d’un an. Elle peut être désormais partie civile dans des affaires en relation avec son objet social et a une réelle existence juridique. Nous demandons à tous nos membres-adhérents de promouvoir l’action de Jeunesse Volée Vincent Zecca ainsi que celle de son antenne. Rappelons qu’avec la défiscalisation à 66 %, une adhésion de 20 euros revient à 6.80 euros".

"Grace à l’actualité de ce début d’année 2017, avec l’arrestation de « pousseurs » à Lille pour des faits commis en 2011, nous espérons être invités dans les médias une fois que l’affaire confiée à un juge d’instruction avancera. Ceci présente le double avantage de se faire connaître et d’accueillir de nouveaux membres. La Présidente précise qu’en terme de soutien et d’actions, aujourd’hui, cinq familles victimes sont membres actifs de Jeunesse Volée". Quitus donné à la Présidente.

Puis la présentation des comptes de l'association a été réalisée par la secrétaire Stéphanie Chalan, Julia Asencio la trésorière étant excusée. Le solde créditeur était au 31 décembre 2015 de 5776.81 €. Les dépenses 2016 (frais AG, déplacement, fournitures bureau..) ont été de 1296.45 €. Les dons perçus en 2016 ont été de 2680 €. Le solde était donc créditeur au 31 décembre 2016 avec 7150.36 €. Approbation des comptes et quitus donné à la Trésorière.

Le point sur la situation actuelle de l’association a été effectué par la présidente. "L’association avait fondé beaucoup d’espoir avec l’ouverture de l’antenne « Loïc Dugua » à Alleins (13). Néanmoins, nous avons eu peu de retour en termes d’actions et d’adhésions, malgré la bonne volonté de Julia Asensio, notre Trésorière. Nous avons le plaisir d’accueillir à cette assemblée générale Mary-George Cappoen, maman de Lloyd Andrieu (retrouvé mort dans la Deule le 23 septembre 2011), qui nous informe des derniers rebondissements concernant les noyades en série de 2011 à Lille. A ce jour, trois individus ont été mis en examen pour avoir frappé et poussé  volontairement Hervé Rybarczyk, le 11 novembre 2011, dans la Deule. Le juge d instruction a décidé d’ouvrir une information concernant  les quatre autres victimes sur la même période dont les dossiers avaient été classés « accidentel ». Frédérique Boissady, maman d’Antoine Zoia disparu depuis plus de deux ans, nous a rapporté que notre association manquait de transparence et pouvait perturber des parents victimes car les contacts pris avec elle n’ont pas été faits dans un premier temps au nom de l’association mais à titre privé. De ce fait, il est impératif d'informer le bureau, même à posteriori, de toute initiative tendant à soutenir les parents victimes d’un drame, afin d’envisager une action commune et d’avoir de la crédibilité auprès de ces mêmes parents".

Ensuite, Sylvie Zecca a lu divers témoignages reçus par mail. Celui de la maman d’Antoine Zoia. Et celui de M. E…. relatif à une tentative d’enlèvement sur la commune de Lille ainsi que différents articles de presse dont celui concernant Mathilde, 17 ans, poussée dans la Seine en octobre 2016. Le témoignage de Nadine De Almeida concernait l’enlèvement dont a été victime le fils d’une amie, sur Lille également, qui est heureusement parvenu à échapper à ses ravisseurs en sautant de la voiture !

Des propositions diverses ont été votées à l’unanimité. Une aide financière ponctuelle sera versée aux parents victimes pour 2018. Les affaires étant longues et onéreuses (frais d’avocat, dépôt de consignation…), il est attribué 300 euros aux familles victimes, membres de l’association. Sylvie Zecca précise de son côté qu’elle renonce personnellement à cette attribution.

"Des témoignages de soutien aux familles endeuillées (envoi de fleurs, courriers…) sont désormais prévus. Dès janvier 2018, les familles recevront des fleurs à la date tristement anniversaire de la perte de leur enfant. La création d’une page Facebook sera dédiée à l’association Jeunesse Volée. Avec la fermeture du site, l’association a perdu sa vitrine. Cela s’avère problématique en terme de communication, tant les victimes que pour les médias. Pierre-Alexandre Staudt, frère de Vincent, se propose de prendre en charge une page Facebook uniquement relative à l’association. Cette page sera accessible à tous sans pour autant avoir besoin d’un compte Facebook. Elle sera consultable par tous et comprendra plusieurs rubriques (articles, vidéos…) dont l'une sera destinée  aux avocats et aux journalistes qui souhaitent nous contacter". La séance est clôturée.

Un débat portait ensuite sur la question : pourquoi Jeunesse Volée ne se fait pas connaître via le biais d’un journal national ? "Cela n’est pas possible pour une question  financière, une publication à un niveau national s’avère trop onéreux. Sylvie Zecca s’occupera  de faire faire des cartes de visite avec l’adresse mail pour nous contacter ( Cette adresse e-mail est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ) ainsi que l'adresse de la page Facebook dès que cette dernière sera créée. Pour la prochaine assemblée générale de l'association, en 2018, il est précisé qu'en ce qui concerne le lieu, nous sommes  ouverts à toutes les propositions des adhérents, le bureau pourra se déplacer en fonction des demandes. Elle aura lieu courant juin 2018".

Le compte Facebook « Association Jeunesse Volée Vincent Zecca » est désormais ouvert, il suffit de cliquer sur « S’abonner » pour être informé de la vie de l’association et les cartes de visites sont en cours d’impression. Elles seront adressées très prochainement.

Article de septembre 2017. L'assemblée générale annuelle de l'association "Jeunesse Volée-Vincent Zecca", créée en 2012 après la disparition de Vincent Zecca, aura lieu samedi 23 septembre 2017 à 14h30 à Brignac la Plaine au lieu-dit Maury (entre Cublac et Brignac). C'est fléché  (avec des ballons) dans le hameau vers la salle du siège de l'association. Ce sera l'occasion de faire le point sur les nombreuses actions de l'association au niveau national, sur le nouveau site internet en préparation et sur un nouveau nom pour l'association, autour de sa présidente Sylvie Towlson Zecca

- photo du magazine VSD en 2013

Lire Ewanews : Le cap des 3 ans franchi (octobre 2015)

- Site internet en préparation

- Chaîne You tube de Jeunesse Volée

 

Sylvie Zecca tente de faire la lumière sur la disparition de son fils Vincent

Article Ewanews.com de septembre 2013 :

La famille de Vincent vit aujourd'hui à 4 km de Cublac en direction de Brignac-la-Plaine, mais Vincent Zecca avait d'abord vécu rue Max Tourailles à Terrasson (24). En 2002 - 2003, il était élève en sixième au collège Jules Ferry et avait eu son bac en juin 2009 au lycée Saint-Exupéry. Vincent avait fait ensuite une première année de droit à Brive avant de poursuivre une deuxième année à Bordeaux pour y accompagner son amie Lauriane qui partait étudiante. Jusqu'à la terrible nuit du 4 mars 2012 où Vincent disparaît dans la nuit, lors d'une soirée fortement alcoolisée. Son corps avait été repêché dans le fleuve trois semaines après.

Après la disparition de son fils Vincent, Sylvie Towlson-Zecca continue de se battre car trop de zones d'ombres existent toujours dans ce dossier. Une association a été créée pour sensibiliser les jeunes étudiants qui sortent dans les grandes villes universitaires à rester groupés les soirs de fête, et surtout après avoir consommé de l'alcool. "J-V Plus jamais seul" est son slogan. Seul et alcoolisé, un jeune est vulnérable. C'est cette prise de conscience là que l'association souhaiterait afficher en grand. Interview...


Ewanews. Vincent était d'abord un jeune terrassonnais ?

Sylvie Zecca : "Oui, tous les amis de Vincent sont de Terrasson et des alentours. Depuis la sixième, ils ne se sont jamais quittés. J'allais au Champion, à l'Intermarché. Mon coiffeur est à Terrasson (Laurent Guédec). Vincent était un grand fidèle du skate park et ses premiers hématomes viennent de là. Et la piste de BMX, il l'a utilisée aussi. J'ai une très jolie photo où il assistait avec son amie à la rediffusion du film Le Guépard au cinéma de Terrasson. Au Festival de Montignac, il a eu son premier emploi de plongeur grâce à un professeur du collège qui est organisateur. Cela lui a appris à travailler pour gagner son pain et par la suite, tout en étant étudiant, il a eu un emploi auprès du Chrono-Drive de Brive, puis à Pessac. Il prenait son train à Terrasson et la veille de sa disparition, le vendredi, son papa et son ami Léo l'ont conduit à la gare de Terrasson parce qu'il travaillait le samedi après-midi à Bordeaux. Il avait ensuite le samedi soir un repas de travail avec ses collègues et le manager de l'entreprise où il travaillait".

6 mars 2012, le journal Sud-Ouest titre : Bordeaux, un étudiant de 19 ans disparaît dans la nuit. Vers 3 heures du matin, il était censé regagner son domicile et il s'est volatilisé. Quel est votre sentiment et votre but aujourd'hui, par l'intermédiaire de cette association Jeunesse Volée que vous avez créée ?

S. Z. : "Jeunesse Volée a été créée non pas pour Vincent mais pour Vincent et tous les autres. Bien sûr, j'ai mon combat personnel qui se passe à travers mon enquête personnelle et puis notre avocat. L'association, au-delà de la sensibilisation auprès des jeunes mais aussi auprès des parents, des dangers que représentent des états de vulnérabilité dus à des prises d'alcool dans des taux excessifs en général, quoique la vie peut nous démontrer le contraire, et surtout le fait qu'à ces moments-là on puisse se retrouver seul, sans compagnon, sans capitaine de soirée pédestre j'appelle ça, peut amener à ce que l'on soit des proies. La nuit, dans les grandes villes surtout, il y a des prédateurs qui sont là, et hormis des vols, des violences, cela peut amener jusqu'à la mort, même si on ne sait pas encore dans quelle mesure on peut arriver jusque là. Cette association qui a été créée le 16 mai 2012 et qui a été reconnue d'intérêt général en octobre, au travers du combat pour notre fils, a été beaucoup médiatisée et beaucoup de personnes d'autres régions ont pu prendre contact avec moi. Ils ont tout doucement adhérer à ce combat et ont accepté de s'unir car c'était la seule manière d'avoir du poids pour être entendu par les pouvoirs publics et pour pouvoir démontrer tous les dysfonctionnements dès la disparition, dès la découverte du corps, dès l'enquête, jusqu'à la non-information des parents, voire la culpabilisation des parents dans leur drame. Et ça c'est terrible, c'est quelque chose qui est revenu continuellement. Tous les parents ont été confrontés à la même chose. On leur demandait de tourner la page, faites votre deuil de toutes façons".

Est-ce que votre rôle d'ancienne capitaine de police dans la vie professionnelle vous a aidé dans ce combat ?

S. Z. : "Bien sûr que cela m'aide. L'expression : "je ne suis pas née de la dernière pluie" m'a servie malgré toute la fragilité que j'ai et que j'ai subie. Je pense que cela m'a permis de revêtir un uniforme et de prendre un peu de distance. A un moment donné, ce n'était plus mon fils, c'était un enfant. Il ne m'appartenait pas. Cela m'a aidé dans le sens où je voyais bien que ce n'était pas fait, que ce qu'on me disait était faux. Je voyais bien où l'on voulait m'amener. Mais pour l'association, c'est très bien. Cela me permet d'avancer aussi sur un plan professionnel. Ce que j'ai fait dans mon ancien métier va m'être utile dans ma prochaine carrière".

Vincent, a-t-il fait une mauvaise rencontre ce soir là ? Votre objectif est-il de trouver un jour la véritable raison de la disparition de Vincent ?

S. Z. : "J'ai le dossier de Vincent avec les auditions qui ont été faites. Elles ne sont pas nombreuses. Bon, Vincent a fait plusieurs mauvaises rencontres, c'est évident. Celles où les personnes ne lui ont pas porté secours. Cela s'appelle de la malchance. Mais Vincent a fait d'autres mauvaises rencontres puisqu'on lui a volé sa carte bleue avec laquelle on a vidé ses comptes, il ne faut pas l'oublier. C'est déjà une première mauvaise rencontre. Vincent a toujours, sur les vidéos de surveillance que j'ai pu voir, cette tête de drogué alors qu'il rentrait chez lui et que Vincent ne se droguait pas. L'autopsie révèle d'ailleurs que c'était un garçon très sain. Il n'y a pas de traces de drogue. C'est bien dommage, mais l'eau fait tout disparaître au bout de trois semaines d'immersion et Vincent était bien trop loin de la Garonne. Vincent n'aurait jamais quitté son blouson. Vincent n'était pas la braguette ouverte. Vincent n'allait pas faire pipi, il l'avait déjà fait, il y a un témoin, sur un poteau avant. Vincent s'est retrouvé seul désorienté, et Vincent ne serait jamais parti, n'aurait jamais disparu sans son blouson ni son téléphone. Le téléphone, ça laisse des traces et je reste persuadé que Vincent a fait une mauvaise rencontre, celle de la carte bleue, et peut-être une autre mauvaise rencontre. Le lien de causalité, je ne l'ai pas encore établi dans mon enquête personnelle. Il s'est enfui, je l'ai vu courir en retournant la tête derrière lui, et sortir de ruelles sombres, alors qu'il avait été trouvé affalé dans son vomi d'après les déclarations d'un jeune couple. Après, je l'ai vu marcher seul. Et je l'ai vu s'arrêter, épuisé, attendre. Et je l'ai vu au milieu de voitures. Et là les voitures s'arrêtent et ça n'arrête pas de circuler. C'est la dernière image qu'il y a. Les enquêteurs ont dit que c'était un gros travail (de voir les voitures circuler) et que ce n'était pas très utile".

Que pensez-vous du dernier coup de téléphone avec le couple. La conversation est coupée et plus personne ne répond ensuite ?

S. Z. : "La communication est coupée volontairement par les personnes qui reçoivent le coup de fil et ces personnes sont justement les dernières qui ont été vues avec Vincent, avant que Vincent courre avec un regard très apeuré. Donc, leur déclaration est à revoir aussi. Ce sont des personnes qui ont été entendues et qui ne sont pas en fuite. Mais leurs explications dans les PVs ne sont pas très claires, puisque je les ai maintenant".

Le message à faire passer, notamment auprès des jeunes étudiants qui vont entrer en faculté, c'est on peut faire la fête, mais ne restez pas seuls ?

S. Z. : "On a voulu nous confondre avec une ligue de prévention de l'alcoolisme, il y en a assez en France. Et ce n'est pas à nous d'en faire une énième, nous serions allés les rejoindre. Nous, c'est le péril des jeunes, c'est restez soudés. C'est parce qu'on l'a vu à Bordeaux en faisant les recherches, on a vu des jeunes qui risquaient d'être fichus en l'air par le tramway tellement ils titubaient. Le copain heureusement était là pour l'attraper. On s'est dit, bon là c'est bien. On en a vu tellement seuls qu'il peut arriver n'importe quoi. Certaines déclarations ont été faites en ce sens et on peut le revoir dans des émissions comme celle diffusée sur You Tube "Les noyés de la Garonne" faite par Karl Zéro, où des personnalités politiques disent mais oui, on le sait qu'il y a des viols à chaque fois, des violences, mais bon on ne peut pas être partout. Les profs d'université le savent, tout le monde en est conscient. Bref, ils sont seuls à ce moment-là. On s'aperçoit qu'il ne faut pas rester seul. Toutes les grandes villes sont dangereuses".

Le côté médiatique de cette affaire vous a bien aidé pour que les choses arrivent à se décanter ?

S. Z. : "Le côté médiatique a été un véritable choix. Dès le départ, j'ai senti que si on n'utilisait pas les média, si on alertait pas les média sur ce cas, rien n'aurait été entrepris pour Vincent. Ni hélicoptère, ni recherche véritable. Au début je croyais qu'il y aurait de véritables recherches. Et je l'ai fait pour une autre raison. Au moment où nous affichions les avis de recherche de Vincent, on les affichait à côté d'un autre garçon, Maxime, qui avait disparu également un mois, jour pour jour, juste avant et qui ressemblait à Vincent. Et en affichant à côté, je me suis dit : mais alors et lui ? Qu'est-ce qui se passe, on n'a pas de nouvelles ? Là j'ai appris qu'il y en avait eu d'autres avant. C'est seulement à ce moment-là. Une amie de Vincent l'avait dit. Oui, on le savait mais on n'avait pas voulu te le dire pour pas t'inquiéter. C'est terrible et c'est pour ça que je me suis dit, il faut faire quelque chose. C'est quand ça arrive que l'on apprend que cela arrive aux autres. Et il y en a eu d'autres après. Une série. Et c'est comme ça que j'ai appris qu'un an avant, c'était déjà comme ça à Lille, et que quelques temps après c'était à Nantes. D'où aussi l'idée qu'il y ait une main criminelle, parce que ce n'est jamais au même moment".

Vous participez à l'émission de Sophie Davant le jeudi 12 septembre 2013 ?

S. Z. : "Oui, sur le thème : "les parents qui continuent leur enquête malgré tout". Cette émission a été enregistrée mais je serais en direct à la fin de l'émission vers 15h30 sur ce que l'on appelle le Forum. J'étais volontaire pour ça. Ce sera aussi en janvier prochain l'émission d'Arnaud Poivre d'Arvor "Non élucidé" sur un thème de noyade dont le sujet principal est un jeune homme étudiant brillant qui a été retrouvé dans l'eau et au bout de plusieurs années. Son père ne s'arrêtant pas sur la thèse de l'accident lui non plus a pu faire admettre à la justice que son fils avait été vraiment assassiné. Je suis le témoin dans cette affaire."

Atteindre 200 membres est l'objectif numéro 1 pour votre association. Etre adhérent de votre association, à quoi cela peut servir concrètement ?

S. Z. : "Notre projet est d'arriver à nos 200 adhérents cette année parce qu'il faut que nous soyons au minimum 200 pendant trois ans pour espérer prétendre à un statut de reconnaissance d'utilité publique. Ce qui apporterait des subventions de l'Etat. Nous avons mis presqu'au point un film vidéo que nous allons pouvoir faire diffuser dans des lycées, des écoles, des facultés, avec bien sûr des relais car nous avons aussi des professeurs dans notre association, et c'est une bonne base pour expliquer ce qu'est notre association et nous montrons le visage des jeunes qui ont disparu de la même manière que Vincent et qui ont été retrouvés de la même manière que Vincent. Et ceux qui n'ont pas encore été retrouvés. Ou comme Maxime Juillet, je donne son nom parce que ses parents sont dans notre association, il a été retrouvé à Orléans au bout de six mois. Imaginez la souffrance pour les parents alors que pour nous, moi et ainsi que mon mari, ce n'était "que" trois semaines je dirais et c'était terrible. Donc nous voulons fédérer. Plein de jeunes, des amis de Vincent, ont adhéré et ils veulent que cela soit montré aux jeunes. L'autre aspect, c'est la Fédération des parents pour changer une loi et puis faire connaître aussi les faits un peu plus, parce que les parents restent dans l'idée que ce sont des alcooliques, et que ça n'arrive qu'aux autres. Eh bien, sachez chers parents, que cela n'arrive pas qu'aux autres, que les étudiants le jeudi soir on pourrait les traiter d'alcoolique, alors qu'ils se laissent un peu aller, c'est la fête".

Où trouvez-vous la force de continuer à vous battre ? Vous avez d'autres enfants, quelle est votre vie ?

S. Z. : "Alors il faut savoir qu'avant Vincent, j'ai déjà perdu un autre enfant, Frédéric, à l'âge de six mois. Donc, j'étais toujours dans l'angoisse de perdre un autre enfant. Je l'imaginais tellement que j'avais déjà l'angoisse pour Vincent. Après il me reste mon fils aîné et deux petits-enfants. Mes petits-enfants m'aident à tenir. A travers eux, j'ai le regard de Vincent. Ils aimaient leur tonton, même s'il n'y avait que très peu d'écart d'âge. Mon fils aîné étant d'un premier mariage. Et puis, c'est l'association et aussi mes projets professionnels. C'est ça qui me fait tenir. Et puis, c'est l'idée que j'aurai toujours une mission à faire... Quand Vincent a disparu, j'avais l'impression qu'il me le susurrait à l'oreille : ça y est maman, tu as ta mission. Combien de fois il me disait : mais tu ne peux pas partir en Afrique. Tu n'es pas infirmière, tu n'es pas médecin, tu ne vas pouvoir rien faire.... Les parents me parlent de leurs enfants. Ils étaient comme Vincent. C'étaient des enfants qui étaient généreux, très gentils, très fusionnels avec les parents. On a un profil de victimes. C'est sûr, ils ont été repérés et ce n'est pas par hasard qu'il leur arrive ça dans la majorité des cas. Il faut faire ça pour que, un jour, on puisse bouger plus vite, et retenir que ça existe des serial killers, des serial pousseurs, et que l'on arrête de se fermer les yeux."

Propos recueillis par Alain Rassat.

Photo Alain Rassat

- Le rappel des faits de la disparition de Vincent Zecca par RTL

- Karl Zéro : Les noyés de la Garonne sur You Tube (vidéo supprimée hélas en période d'élections semble-t-il)

- La liste des 95 adhérents de "Jeunesse Volée, Vincent Zecca" au 3 septembre 2013. L'objectif est d'atteindre les 200 adhérents. (site internet en rénovation)

- Adhésion à l'association pour un coût de 10 à 20 euros.  (site internet en rénovation)

 


Sylvie Zecca était l'invitée de Sophie Davant dans "Toute une histoire", sur France 2, jeudi 12 septembre 2013.

Le site de l'émission. Cliquez ici.

ILS ONT MENÉ L’ENQUÊTE EUX-MÊMES
Depuis qu’ils ont été confrontés à la disparition ou au meurtre de leur enfant, les parents que je reçois aujourd’hui n’ont pas baissé les bras une seule seconde. Ils se sont lancés corps et âme à la recherche d’indices pour élucider l’affaire. Mais où puisent-ils la force de remuer ainsi ciel et terre ?Présenté par Sophie Davant.

AVIS DE L’EXPERT PLUS D’INFO INVITÉS FORUM Avec Maître Geiger.

A-t-on le droit de mener une enquête sur une disparition ou un crime soi-même ? La loi n’interdit pas aux personnes de poursuivre eux-mêmes des investigations. La seule limite, et elle est parfois importante, consiste à expliquer qu’il ne faut pas interférer sur l’enquête officielle en cours. On constate souvent que les enquêteurs n’apprécient pas toujours les initiatives des proches de la personne disparue car ils considèrent que parfois ces initiatives perturbent l’enquête officielle. En revanche, lorsque cette enquête officielle est terminée, rien n’empêche évidemment les proches de poursuivre leurs investigations afin d’essayer de faire ré-ouvrir justement cette enquête officielle.

Quels sont les éléments qui poussent ces personnes à mener l’enquête eux-mêmes ? C’est souvent parce que l’enquête officielle est terminée ou au point mort que les proches de la victime du disparu se mettent à poursuivre les investigations eux-mêmes. Ils ne peuvent en effet pas imaginer que l’on arrête de rechercher celui qui a disparu.

Quel est le rôle exact d’un détective privé ? Le rôle du détective privé consiste à poursuivre des investigations mais comme n’importe quel citoyen. Il ne bénéficie pas de plus de droits et ne doit pas violer la loi en poursuivant ses recherches. Il n’a évidemment pas le droit de placer des gens sur écoute, de s’introduire dans leur domicile, etc. Ces investigations ont la même valeur que celle d’un témoin qui sera susceptible donc d’apporter son témoignage dans le cadre d’une enquête en cours ou de demande de réouverture d’une enquête d’ores et déjà classée.

"Jeunes noyés dans la Garonne : le combat d'une mère pour la vérité" titre TF1 dimanche 9 février 2014 dans le journal de 20 heures de Claire Chazal. Le reportage est à voir en Replay sur lci.Tf1.fr


La mère de Vincent Zecca, étudiant terrassonnais, retrouvé noyé dans la Garonne, porte plainte pour non assistance à personne en danger. Dans la nuit du 3 au 4 mars 2012, Vincent Zecca, 19 ans, disparaît à Bordeaux. Son corps est retrouvé 3 semaines plus tard dans la Garonne. Sa mère porte plainte contre un couple qui avait croisé son fils errant dans les rues. Selon les caméras de vidéo surveillance, l'étudiant avait erré, en état d'ébriété, plusieurs heures dans les rues de Bordeaux, un couple l'avait croisé sans lui venir en aide. Sylvie Zecca, ancien officier de police judiciaire, a crée une association "Jeunesse volée Vincent Zecca" qui compte aujourd'hui 160 adhérents dans toute la France. Cette mère a porté plainte pour rappeler ainsi que tout un chacun doit faire preuve de civisme et lance donc un appel à la vigilance lorsqu'un jeune en état d'ébriété est aperçu seul sur la voie publique. (Le 1er janvier-FR3)


Article VSD du 19 décembre 2013 : VSD cette semaine reparle de l'affaire Zecca. Ce jeune terrassonnais tombé dans la Garonne à Bordeaux un soir de fête a-t-il été victime de mauvaises rencontres ? Sa mère en reste persuadé. "A Bordeaux, une mère en quête de vérité" titre la revue hebdomadaire nationale (http://www.vsd.fr/) dans sa rubrique faits-divers en date du jeudi 19 décembre 2013. Dans cet article de 4 pages, des questions restent sans réponses autour de la disparition de Vincent. La police et la justice sont notamment montrés du doigt en raison des incohérences et des flous de l'enquête, sur les voleurs (carte bleue, etc) et les témoins, le manque de temps et de moyens consacrés à cette affaire, la procédure pour vol qui a été mise à part de l'enquête, et surtout "une enquête menée à sens unique et à minima" selon les parents de Vincent qui sont persuadés que c'est "une plainte pour homicide volontaire" et "une non-assistance à personne en danger" qui pourraient faire avancer les choses. Sylvie Zecca vient par ailleurs de décrocher son agrément d'ARP (agent de recherche privé)...

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