17
Mai
2020

Ecole primaire : retour en classe très préparé

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Terrasson - Education/Jeunesse

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La rentrée du déconfinement s'est bien passée à l'école primaire de Terrasson, cette semaine du 11 au 15 mai 2020. Selon Guilhem Scot, directeur de l'école : "on peut considérer que cela s'est très bien passé dans le sens où l'on a pu ouvrir à la date définie nationalement et nous avons pu accueillir tous les enfants des familles volontaires". Suite à un sondage sur l'intention de fréquentation à l'école primaire, effectué auprès des parents la semaine précédente, "75 familles souhaitaient inscrire leurs enfants. Ce qui représente 22% de notre effectif total" explique le chef d'établissement.

De nouvelles mesures mises en place

"Une zone de lavage de mains a été créée, côté cantine, où les postes de lavage de mains ont été multipliés par deux, tout en respectant la distanciation physique. Différents groupes d'élèves à effectifs à peu près équivalents ont été mis en place, afin d'optimiser le temps de ces lavages et d'orienter les élèves pour éviter que les groupes ne se mêlent. Les accueils et les sorties sont échelonnés comme le protocole l'impose. 44 élèves, à un ou deux près chaque jour, sont accueillis à la cantine sur deux services. Les services sont d'égale durée, soit 45 minutes. Les enfants sont distanciés entre eux aussi, en diagonale sur une table de six, séparés d'un bon mètre entre eux. Dans les couloirs, des sens de circulation ont été instaurés et dans la cour de récréation, des zones de lavage ont été mises en place avant chaque escalier. Deux groupes peuvent partir en même temps mais sont orientés différemment, vers l'un des deux escaliers qui permettent d'accéder aux étages. Il ne doit pas y avoir de croisement dans les couloirs grâce à l'échelonnage de l'accueil. Un groupe est accueilli lorsque le précédent est arrivé". Bref, ces mesures sanitaires sont très contraignantes, et ce n'est pas simple de garantir leur parfaite mise en oeuvre ! La mesure la plus efficace reste le nombre réduit d'élèves accueillis. De plus, "les enfants sont très très respectueux du protocole", assure le directeur.

Un effectif enseignant pour 120 élèves

L'équipe présente est relative à une capacité d'accueil de 120 élèves. "Au-delà de 120 élèves, on serait amené à ne plus pouvoir accueillir tous les élèves tous les jours. Là, on est à 75 élèves et on peut donc fonctionner. Tous les enseignants sont présents ainsi que tous les AESH, même si les élèves ne sont pas présents. Il y a sept animateurs municipaux sur le temps méridien pour gérer les sept groupes réglementaires". Selon le directeur : "le personnel municipal est déjà formé à cette situation grave car des protocoles de désinfection existent déjà en cas d'épidémie de grippe ou de gastroentérite. Le protocole a été amplifié sur le nettoyage du soir et sur les produits à utiliser. Pour le personnel enseignant, on a démarré une communication depuis la 2e semaine des vacances et des visioconférences entre nous ont permis de finaliser cette organisation". Selon le directeur, "le temps de travail d'enseignement n'a pas diminué. Nous n'avons pas de perte de temps scolaire pour les élèves accueillis".

Prochaine étape le 2 juin

Pour la prochaine étape du déconfinement, le mardi 2 juin, un nouveau sondage aura lieu auprès des parents du 25 au 29 mai. Et, selon le nombre d'élèves présents, "on réévaluera et peut-être que l'on ne sera plus en capacité d'accueillir les enfants tous les jours. Il y aura alors une variation sur le temps de présence à l'école mais pas sur le temps d'enseignement. Parallèlement à cela, nous continuons d'assurer la continuité pédagogique de l'école à la maison. Tous les enseignants assurent cette continuité pour leur classe. Nous continuons à déposer les documents à l'entrée de l'école pour les familles qui n'ont pas d'imprimantes ou ne sont pas connectées. Et nous les informons par téléphone, si l'on ne peut pas par mail. Ce n'est pas le temps des élèves qui est plus faible mais c'est le temps des enseignants qui est plus élevé. Ces derniers sont tous acteurs volontaires et nous les remercions. Ce n'est peut-être pas général mais c'est la réalité de notre école".