Terrasson d’Hier en film vidéo

– Terrasson, croquis d’un Périgord (1969)

http://www.youtube.com/watch?v=j8BD4rOgizA

 

– Terrasson, quartier de la Nicle :TFP (1998)

http://www.youtube.com/watch?v=9t3ofM4WBno

 

– Terrasson : Les Chasseurs (1969)

Dans « Terrasson : les chasseurs », quelques commentaires cités dans le film : « La Chasse, plaisir des dimanches volés aux épouses, à l’Eglise et aux syndicats » ; on y voit des rencontres de chasseurs à Ladornac, une sortie de la messe à l’église St Sour… Pour le commentateur A. Labarthe qui revenait dans son village d’enfance des années après : il y avait « quelque chose d’heureux et d’innocent… mais c’était aussi « l’impression d’avoir visité un musée, d’avoir fixé les souvenirs, et sur chaque souvenir d’avoir mis une pancarte : ne pas toucher. C’est une impression désagréable parce que c’est une attitude qui semble souhaiter que le monde n’aie pas changé et souhaiter que c’est une attitude qui se retourne contre la vie telle qu’elle est maintenant ». Le visiteur explique dans le film : « Marcher en s’appliquant dans les anciennes traces, c’est un leurre et une impasse. Ou bien je viendrais ici prendre ma retraite et à ce moment-là je vivrais dans la ville de mes souvenirs, ou bien je viendrais y travailler et à ce moment-là, je viendrais comme n’importe qui, comme n’importe quel étranger, mais je ne crois pas que je pourrais faire les deux à la fois. Je ne crois pas que je pourrais vivre parmi les souvenirs de la ville que j’ai connu et parmi le présent qui me solliciterait tout le temps… » Lors d’une balade en hélicoptère sur la ville, il raconte : « Regardons-là cette ville au présent, elle a bougé. Elle a glissé du sud au nord, de la montagne à la plaine, en passant la rivière. Maintenant, elle s’étend ici vers le Limousin. Elle a quitté les chênes truffiers des causses, et se dirige vers les châtaigniers. Mais il ne s’agit plus de châtaignes, ni de truffes, il s’agit des écoles, du stade, des usines. Tout cela a 10 ans, pas tout à fait, et cela est la prospérité de Terrasson… » où l’on parle maintenant de « comités d’expansion, de location-vente, d’auto-financement, et de crédit à terme… » On y voit un marchand de chapeaux, un cours de judo, et le bar du Rush Hotel… « La ruée vers l’or : un enfant du pays l’a offert à la ville après une carrière réussie à l’américaine. Les gens du rugby s’y retrouvent à côté des gros industriels et des gros commerçants. Les séminaires l’occupent périodiquement… » Parmi les soucis de l’époque pour conserver ses ouvriers, l’auteur cite : « dans les campagnes, à partir du moment où la chasse ouvre, la pêche ouvre, pendant la période des foins, des noix et du tabac, eh bien là c’est fini, on va faire son boulot chez soi ». Il évoque l’ère des vignes abandonnée et la différence de salaires entre le paysan et l’ouvrier d’usine très envié qui travaille 8 heures… L’auteur du film raconte aussi avec une certaine poésie, alors que l’on suit un chasseur avec son chien : « Ici, on attend rien et on dérobe le moment présent au temps qui passe… En maintenant ce que l’on est, avec entêtement. Ces choses-là, le plaisir du chien, le plaisir du maître, ces choses simples deviennent de nos jours rares et précieuses. Il faut une espèce de volonté, nonchalante, pour les préserver… »

https://www.youtube.com/watch?v=e6IPybjDCDE

Terrasson Fête de la Toussaint (1969)

Terrasson : Une rue, une personne, une époque (2013)

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