La maison du Patrimoine à Terrasson organise un samedi par mois à 15h « Les Samedis du Souvenir » sur un thème particulier. Chacun peut ainsi venir partager et montrer ses souvenirs sur l’histoire de Terrasson. C’était le cas ce samedi 18 mars 2023, une douzaine de personnes ont participé à ce rendez-vous sur le thème « Les Fêtes à Terrasson ».
L’animateur Jérôme Leymarie en a profité pour diffuser un film sur la Félibrée, la grande fête occitane, en juillet 1960 à Terrasson. On y voit de très nombreuses personnes dans les différents quartiers de la ville préparer l’évènement en confectionnant des guirlandes de fleurs en papier. Quelques figures de l’époque sont reconnues à l’écran : un certain Renard ou encore un Delmas… Et puis on y voit le grand jour avec des centaines de participants venus de nombreuses régions de France qui défilent dans toute la ville, de la gare à l’église, en passant par le Pont neuf. Les groupes folkloriques dansent au son des vielles et des chabrettes. Un repas géant y avait été servi après une messe en langue d’oc.
La projection a été suivie de la découverte de plusieurs photos, notamment sur la fête des vins en 1955 et sur la première Félibrée en 1923. Cette réunion était suivie par la projection du film « Le Temps d’un retour » au Ciné Roc de Terrasson…
– Maison du patrimoine de Terrasson, tél. 05.53.50.80.48
– Prochains thèmes : le samedi 15 avril… les marchés, foires et comices à Terrasson ; le samedi 20 mai à 15h le rugby à Terrasson ; le samedi 17 juin à 15h sur le thème de la guerre.
Extrait de l’article du Monde ci-dessous du 16 juin 1969…
« Dans les deux chapitres du croquis du Périgord consacrés à Terrasson, André S. Labarthe est revenu sur les lieux où il a passé toute sa jeunesse. Enfant du pays, il a servi de guide à Bringuier et Knapp. C’est à travers lui qu’ils ont découvert Terrasson et ses environs, d’où cette idée de faire apparaître, à partir des impressions subjectives de Labarthe, la réalité confrontée au souvenir affectif et celle qui existe objectivement en dehors de lui.
Mais tout en suivant leur personnage, Bringuier et Knapp n’ont pu s’empêcher d’intervenir, et leurs propres regards se détournent souvent du voyageur pour se porter sur le décor ambiant, sur ces êtres que d’ordinaire ils vont chercher eux-mêmes dans leurs pérégrinations. En fait, la démarche est boiteuse. La voix de Bringuier donne une interprétation personnelle des gestes et des pensées de Labarthe. Celui-ci intervient de temps à autre pour méditer sur la valeur du souvenir ; les deux commentaires restent parallèles.
À cause de cela, le récit ne parvient pas à jouer suffisamment sur les deux niveaux de réalité pour réaliser un amalgame des éléments hétéroclites du reportage ; le croquis reste ambigu, dispersé entre deux univers, saut dans sa seconde partie, où, Labarthe étant parti de son côté, il reprend le style traditionnel (les entretiens avec M. Fargearel et la famille Pelegri, le conseil intercommunal, l’inauguration de la mairie-école de Ladornac), mais efficace que nous connaissons bien.
Au niveau du document, Terras-son, son expansion industrielle et les problèmes de son monde rural sont exactement cernés, mais cette partie du croquis est indépendante (quelques phrases et quelques images l’y relient d’une façon assez artificielle) de l’expérience de Labarthe, alors qu’elle aurait dû en être la conséquence. Terrasson, sans être une réussite, était pourtant, par la nature télévisuelle propre aux » Croquis « , l’émission la plus intéressante de la semaine… (Première chaîne.)
Film à revoir sur You Tube :