Sarlat Festival du Film

Au Festival du film de Sarlat, les projections continuent au cinéma Rex : ce vendredi 10 novembre à 19h, c’est le film en compétition officielle très attendu « Bâtiment 5 » de Ladj Ly en présence du réalisateur et de l’acteur Alexis Manenti. Son nouveau film est l’histoire d’un bras de fer entre Haby, une jeune femme très impliquée dans la vie de sa commune, et un maire qui s’est lancé dans un plan d’aménagement et qui  veut faire démolir l’immeuble où Haby a grandi. A 22 heures, c’est le film « Comme un prince » qui est présenté dans le cadre des séances spéciales. C’est le premier long métrage d’Ali Marhyar, qui met en scène un boxeur qui doit se reconvertir à la suite d’une bagarre. Le réalisateur sera présent avec son acteur principal, Ahmed Sylla.


A Sarlat, au cinéma Rex, le festival du film propose ce jeudi 9 novembre, pour la 3e journée, certaines projections en présence des équipes de films : à 10h45 « Avant que les flammes ne s’éteignent » de Mehdi Fikri (1h36) ; à 11h « La Vénus d’Argent » d’Héléna Klotz (1h35) ; à 16h15 « Sea Sparkle » de Domien Huygue (1h38) ; à 19h « Soudain Seuls » de Thomas Bidegain (1h54) et à 22h « La Tête Froide » de Stéphane Marchetti (1h30).

Article du 7 novembre 2023. La 32e édition du Festival du Film de Sarlat (24) s’ouvre ce soir, mardi 7 novembre à 19h. Et jusqu’à samedi, le 11 novembre, ce sont une soixantaine de longs et courts-métrages présentés dont 7 films français de la sélection officielle en compétition, 22 opus internationaux du Tour du monde, 6 longs hexagonaux de Jeunes Regards, 2 aventures Jeune Public, 4 séances spéciales, 10 courts-métrages et 5 œuvres du Programme lycéen...  L’évènement est né de la volonté de faire découvrir le cinéma aux lycéens. 600 d’entre-eux spécialité cinéma sont là. A la plupart des projections en soirée, les réalisateurs sont présents, parfois les acteurs. Christelle Oscar, directrice artistique, assure la sélection des films, répartis dans cinq sections : Sélection officielle, Tour du Monde, Jeunes regards, Jeune Public et séances spéciales. Le festival s’adresse principalement aux élèves des enseignements de spécialité cinéma audiovisuel. Le programme pédagogique s’articule autour des deux films du baccalauréat : I Vitelloni de Federico Fellini (1953) et High School de Frederick Wiseman (1968).

Régalade annoncée notamment parmi le survol international du Tour du monde, avec notamment les nouvelles pépites signées Hirokazu Kore-eda (Innocence), Wim Wenders (Perfect Days), Barbet Schroeder (Ricardo et la peinture), Fernando Trueba (They Shot the Piano Player) ou Anthony Chen (Un hiver à Yanji). Mais aussi avec une salve de découvertes venues des quatre coins du globe, célébrant une vitalité générale et une implosion des frontières, du Brésil (Levante de Lillah Halla) à la Jordanie (Inchallah un fils d’Amjad Al Rasheed), du Royaume-Uni (How to Have Sex de Molly Manning Walker) au Chili (Les Colons de Felipe Galvez), du Yémen (Les Lueurs d’Aden d’Amr Gamal) à la Malaisie (Tiger Stripes d’Amanda Nell Eu), de l’Allemagne (La Salle des profs d’Ilker Çatak) aux États-Unis (Riddle of Fire de Weston Razooli, Fremont de Babak Jalali).

Du côté de la sélection officielle, en lice pour le palmarès des Salamandres d’or du public et des lycéens, sept films dont celui de l’ouverture ce mardi assurée par « La Nouvelle Femme » de Léa Todorov, avec Leïla Bekhti et Jasmine Trinca, et celui de la clôture, menée par « Les Rois de la piste » de Thierry Klifa, avec Fanny Ardant, Mathieu Kassovitz, Nicolas Duvauchelle et Laetitia Dosch. Entre les deux se succéderont « La Fille de son père » d’Erwan Le Duc, avec Nahuel Pérez Biscayart, Céleste Brunquell et Maud Wyler, « Vincent doit mourir » de Stéphan Castang, avec Karim Leklou et Vimala Pons, « Soudain seuls » de Thomas Bidegain avec Gilles Lellouche et Mélanie Thierry, « La Tête froide » de Stéphane Marchetti avec Florence Loiret-Caille, Saabo Balde et Jonathan Couzinié, et « Bâtiment 5 » de Ladj Ly, avec Anta Diaw, Alexis Manenti, Aristote Luyindula, Steve Tientcheu et Aurélia Petit.

Le Festival de Sarlat a battu le record de fréquentation l’an dernier, avec plus de 6.800 entrées payantes et espère autant cette année. Durant cinq jours, la capitale du Périgord noir résonne au son du cinéma avec des projections et des rencontres à foison, entre équipes techniques et artistiques, professionnels, élèves passionnés, et public local en pleine ébullition.

—>>> Vidéo de la cérémonie d’ouverture le 7 novembre 2023 :

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