Mémoire Haut Périgord Noir

Une marche commémorative des stèles a eu lieu dans le cadre de la journée Mémoire de guerre à l’occasion des Journées du Patrimoine, le samedi 21 septembre 2024. Vidéo replay de la visite ci-dessous. Du square R. Lascaux, près du cinéma Roc avenue Jean Jaurès, au cimetière de Terrasson, revivez cette visite commentée par Jérôme Leymarie de la maison du Patrimoine de Terrasson. Des arrêts ont eu lieu devant les stèles avenue Jules Ferry, avenue Victor Hugo, place des Martyrs, rue Basse, avenue Charles de Gaulle, et rue de La République…

Des conférences ont également été proposées à la Maison du Patrimoine.  Bernard Reviriego, ancien conservateur aux archives départementales de Dordogne, est intervenu sur le thème « 1939-1944 Terrasson dans le bilan des victimes de la répression en Dordogne ». Cette vidéo est à découvrir ci-dessous après la marche des stèles…

Témoignage de Jeannette Donzeau Lacroix. Le 31 mars 1944, Georges Lanoix, boulanger à Coly, âgé de 43 ans, a été torturé et fusillé par les Allemands. Jeannette, alors âgée de 13 ans rentrait de l’école. Elle a assisté à l’arrestation de son père. Une stèle Georges Lanoix est notamment érigée rue Basse à Terrasson. Témoignage recueilli le 21 juillet 2023 à Coly (Dordogne) par Alain Rassat, Ewanews, et par Jean-Jacques Boudy et Jean-Pierre Cournil de l’ANACR du Terrassonnais.

Vidéo. L’exposition « L’année 1944 à Terrasson » a été présentée par l’ANACR en avril 2024. Visitez l’exposition en suivant la présentation des différents tableaux de l’exposition par Rémi Durrens, professeur d’histoire, et membre du bureau de l’ANACR ( Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance) en Terrassonnais (durée 1h05’42) : sources exceptionnelles (se caler à 1’36) ; la physionomie de la ville, sa position (3’56) ; la ville et ses activités économiques (7’49) ; Terrasson sous Vichy (10’23) ; Terrasson sous l’occupation allemande (14’15) ; Les Manquants (15’43) ; Les Réfugiés (21’07) ; Les maquis et les Résistants dans le Terrassonnais début 1944 (26’01) ; Les actions de Résistance locales début 1944 (33’26) ; La semaine sanglante, passage de la division Brehmer (37’47) ; La chronologie : trois jours d’horreur (40’38) ; Les réactions de la Résistance d’avril à juin 1944 (43’26) ; Le passage de la division Das Reich (49’24) ; La population et la ville meurtries (53’00) ; La Libération de Terrasson, le retour aux institutions et les stèles du terrassonnais (57’56).

Le 1er avril 2024 à Badefols-d’Ans, une cérémonie a rendu hommage aux victimes de la Seconde Guerre mondiale avec des témoignages d’habitants, 80 ans jour pour jour de l’incendie du château et du passage de la division Brehmer. Captation vidéo (extraits ci-dessous) avec les discours de Sylvianne Granchamp, maire de Badefols-d’Ans, et de Jean-Paul Bedoin, président des anciens combattants de la résistance (ANACR Dordogne).

Témoignage poignant (vidéo ci-dessous). Intervention du 4 mars 2024 au collège de Thenon (24) de Betty Wieder, présidente de la LICRA Dordogne, devant des élèves des classes de 3ème. Près de 70 élèves ont assisté à cette conférence. Captation vidéo d’Ewanews.com en intégralité. (Nous espérons vous proposer une nouvelle captation vidéo très prochainement avec une meilleure qualité de son)

Dans son témoignage, Betty Wieder raconte sa propre histoire, celle d’une enfant juive de 5 ans qui, pour échapper aux mesures antisémites de Vichy et aux rafles, va devoir vivre cachée avec cinq membres de sa communauté dans des familles de « Justes » jusqu’à la Libération. Son père Zyndel Wajsmark, arrêté en février 1942 à Périgueux, avait été interné au camp du Vernet en Ariège puis déporté et gazé en 1943 dans le camp d’extermination de Sobibor en Pologne.

Fondatrice avec son époux Marcel (aujourd’hui décédé) de la Licra Dordogne (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), elle organise chaque année depuis 2006, un voyage mémoriel en Pologne sur les lieux de déportation pour y exercer l’indispensable « devoir de mémoire ».

Anecdote. « En tant que survivante de la Shoah, vous nous avez confié un témoignage inestimable, qui donnera aux générations futures la possibilité d’approcher et d’approfondir l’Histoire au plan du vécu individuel. » Ces mots sont signés du réalisateur Steven Spielberg dans une lettre adressée à Betty Wieder le 12 octobre 1997…

Porche inauguré le 1er octobre 2022 à l’entrée de Villac (vidéo ci-dessous). L’inauguration d’un porche a eu lieu en présence de Jean-Pierre Delgoulet, ex-président de l’association Les Amis de Villac, et des élus, le maire de Villac Laurent Pellerin, le président de la communauté de communes du Terrassonnais Haut Périgord noir Dominique Bousquet, le président de la Fondation Agir du Crédit Agricole local Olivier Marty, et le secrétaire général adjoint de l’Anacr Dordogne Jean-Paul Bedoin (se caler à 14’10). L’évènement s’était refermé par la création d’un spectacle vivant de la Cie Les Grands Espaces (se caler à 22’37).

Cérémonie du 8 mai 2022 à Beauregard-de-Terrasson : la municipalité rend hommage à la Résistance (vidéo ci-dessous).  Après l’inauguration du « Chemin des cabanes du maquis », situé face au château d’eau, route de Chartres, un hommage a été rendu à Aloyse Deiber, réfugié alsacien en 1940, abattu par les Allemands en 1944. Puis, une première plaque été déposée sur la place Maurice-Dujaric, du nom de l’ancien maire de la commune de 1921 à 1938 et membre du premier maquis de l’Armée secrète de la région, au cours de l’hiver 1943-1944. Enfin, une seconde plaque de rue a été dévoilée, celle du passage Marcel-Picard, du nom du résistant et interné politique en 1944, grand-père de l’actuel maire Lionel Armaghanian. 

30 Mars 2019 : cérémonie du souvenir sur les 11 stèles de Terrasson avec les enfants des écoles, à l’occasion d’une Journée de la Mémoire pour le 75e anniversaire des événements tragiques au printemps 1944. Des élèves ont lu un texte rappelant le déroulement des faits devant chacune des stèles. La cérémonie, ensuite avec le maire, a permis de rendre hommage aux 103 victimes sur le canton lors de la Seconde Guerre mondiale. La journée avait été mise en place par Lucien Cournil, ancien résistant, et la municipalité.

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