Claude Douce : Sauveboeuf et publicité (interview)

Claude Douce, propriétaire du château de Sauveboeuf à Aubas (Dordogne), vient de mettre en vente une partie de ses objets préhistoriques pour permettre au château d’assurer ses charges. Il a dû fermer son site au public avec regrets depuis deux ans. Pour l’instant discret sur les vraies raisons de cette fermeture, il s’en explique aujourd’hui sur Ewanews.

Extrait de l’interview vidéo : « Alors moi je suis pour les contrôles. Là, qu’on vienne contrôler les impôts, aucun problème. J’ai le Covid et j’ai demandé un mois de plus parce que j’avais les papiers aux États-Unis pour rassembler tout. Ils ont refusé de me donner un mois et puis ça a duré un an et demi. Ils ne se sont pas excusés. Après, ça a été l’inspection du travail. Alors là aussi je suis d’accord qu’ils viennent contrôler. Tous les gens qui étaient là étaient déclarés mais c’est la forme. La pauvre guide, elle tremblait, bougez pas… Ils n’ont rien trouvé. Alors ils ont embêté mon manager. Je n’en veux pas à la direction du travail. Mais les gens qui sont venus, c’est un abus de pouvoir. J’ai failli intervenir et puis j’ai laissé tomber. Aujourd’hui, je n’ai plus de visites, ni de mariages jusqu’à 6h du matin. Donc on est tranquille et on en profite 10 fois plus. Le problème, c’est que ça coûte 70.000 € par an et que pour mes enfants, dix ans c’est 700.000 euros et on ne les a pas. On a donc décidé de vendre des petits morceaux de préhistoire… »

Claude Douce va sortir un livre en février prochain sur son parcours professionnel de publicitaire. Après avoir travaillé pour deux grandes agences en France, c’est une agence américaine qui est venue le chercher à Aubas, dans son château de Sauveboeuf, une belle histoire…

« Histoire drôle, j’arrive à Sauveboeuf pour me ressourcer. Après avoir été gentiment mis à l’écart de l’agence Bélier à Paris, il y a un des grands patrons de New York qui a pris un petit avion, qui a atterri au petit aérodrome privé de Condat, et qui est venu se présenter et taper à la grille parce que je refusais tout rendez-vous. Je le reçois bien sûr. Il me dit c’est l’agence McCann-Erickson, numéro un dans tous les pays sauf en France, où l’on n’a jamais réussi, c’est une catastrophe. On veut absolument que vous preniez ça et je dis non. Huit jours après, je reçois un billet du Concorde pour aller passer une journée avec le grand patron monde. Alors là bon quand même, j’ai pris l’avion et j’ai eu un felling avec ce type alors que je ne parle pas très bien anglais. Mais on s’est compris… Les succès se sont alors enchaînés :  Esso, Europcar, le Loto, Astro et Nespresso ».

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