Au Ciné Vox de Montignac…

Amis cinéphiles et cinéphages bonjour !

À l’affiche cette semaine dans votre cinéma de proximité :

Après Central Do Brasil et Carnets de Voyage, le nouveau film de Walter Salles, déjà phénomène au Brésil, sur la dictature militaire dans le Rio des années ’70, Je Suis Toujours Là (En V.O.S.T.F.R. uniquement, une erreur s’est glissée dans le programme papier) ! « Un film droit et humain, politique évidemment, sur un régime criminel. Une œuvre magistrale contre l’oubli. » (Dernières Nouvelles d’Alsace) « Pour décrire cette page noire de l’histoire du Brésil, Walter Salles choisit de mêler chronique intime et récit collectif, destins individuels et aspects politiques. Le tout avec une redoutable efficacité narrative, sans que jamais l’émotion trop facile ne prenne le pas sur la description glaçante d’un pays sous dictature. » (La Tribune Dimanche)

Le nouveau film du très prolifique réalisateur chinois Jia Zhangke, onirique épopée traversant tous ses films et 25 ans d’histoire d’un pays en pleine mutation : Les Feux Sauvages (V.O.S.T.F.R.) ! « Le cinéma de Jia Zhangke a la faculté magique de se régénérer sans cesse et certaines séquences de Feux sauvages proviennent directement de ses films antérieurs (A Touch of Sin, Les Eternels…). Au centre du cadre la Chine mais aussi Zaho Tao, la muse qui arpente l’espace et le temps avec une douceur souveraine. » (Première) « Quelque chose d’une plénitude abstraite émane des « Feux sauvages », une radicalité généreuse, foudroyante d’inventivité. » (Les Inrockuptibles)

Mettre en scène Antigone à Beyrouth, dans le Liban du début des années ’80, en plein coeur d’un conflit fratricide, c’est l’objectif, qui paraît insensé, de Georges (Laurent Lafitte) dans le drame de David Oelhoffen Le Quatrième Mur ! « La précision de l’écriture, qui dépeint les enjeux et les prises de positions de chaque clan, insuffle pour sa part une tension palpable, intensifiée par la prestation à fleur de peau de Laurent Lafitte. » (Sud-Ouest) « Porté par le duo Lafitte/Abkarian et par la troupe d’acteurs et d’actrices qui les entourent, ce film racontant cette tentative de « trêve poétique » juste avant le massacre de Sabra et Chatila, en forte résonance avec les événements récents à Gaza et au Liban, nous prend à la gorge. » (Franceinfo Culture)

Pour les plus jeunes, le film d’animation japonais de Shinnosuke Yakuwa, Totto-chan, La Petite Fille à la Fenêtre, adapté de l’autobiographie best-seller éponyme de Tetsuko Kuroyanagi ! « Dans cette ode à l’indépendance et à l’espièglerie, la beauté faussement naturaliste du dessin évoque avec justesse la perte tragique de l’innocence. Superbe. » (L’Obs) « Un récit initiatique plein de tendresse, qui, sans éluder la violence, demeure résolument tourné vers l’espoir. » (Les Fiches du Cinéma)

Et pour ceux ayant manqué le coche, deux films reviennent cette semaine pour une séance de rattrapage chacun !

Le franc-succès qu’est le 3ème long-métrage en tant que réalisateur de Franck Dubosc, qui s’essaye maintenant à la comédie noire, très bien entouré par Laure Calamy et Benoit Poelvoorde : Un Ours Dans Le Jura ! « Excellente surprise que ce thriller enneigé à l’humour noir irrésistible, s’inscrivant dans la directe lignée des frères Coen. » (Le Journal du Dimanche) « La star du rire concocte une comédie morbide et mordante sur fond de paysages enneigés et ensanglantés. La surprise de la semaine. » (Les Echos)

Et le très touchant premier film de Louise Courvoisier, qui, dans une démarche Ken Loach-ienne, a souhaité que, pour incarner ses personnages le plus justement possible, ils soient joués par les locaux des villages du Jura si précieux à son coeur : Vingt Dieux ! « Louise Courvoisier filme son Jura natal pour nous conter une épopée agricole dotée d’un charme fou. Vingt Dieux est un triple récit de première fois, pour sa réalisatrice, ses comédiens et son personnage principal. Moderne et rustique, local et universel, elle réussit son affinage avec brio. » (Bande à part) « Totone ce héros incarne une jeunesse enracinée. Pas prisonnière, non : attachée ! Ses liens à la terre ne l’étouffent pas, ils le nourrissent, lui donnent un sens. Louise Courvoisier filme tout cela avec respect. Un monde qu’elle connaît et qu’elle chérit. » (Dernières Nouvelles d’Alsace)

Bonne semaine cinématographique !