Les Papeteries à vendre, un candidat entre en contact

Les salariés des papeteries de Condat ont rencontré ce lundi 8 décembre un éventuel repreneur, le groupe Finesta. Le syndicat CGT était très satisfait que le directeur de ce groupe, intéressé par la reprise du site industriel du Lardin, soit venu se présenter lui-même auprès des salariés. Le directeur a présenté son groupe et la volonté de continuer en misant sur la glassine et la ligne 8, tout en recrutant une équipe technico-commerciale digne de ce nom, et un responsable spécialisé dans le monde papetier.

« C’est un grand gachis, sans équipe commerciale, et en laissant la bête mourir » dit-il. Il mise donc sur la glassine pour s’imposer notamment face à la disparition des sacs plastiques. Il n’a pas caché les points forts de l’entreprise actuelle et ne cache pas qu’il est venu mobiliser les troupes. Il compte en effet sur tous les salariés pour permettre à l’entreprise de se redresser et de redevenir rentable rapidement. Le directeur a évoqué à deux reprises que le site pourrait être viable avec 130 salariés mais il reprendra toute l’équipe dès le départ dans son projet qu’il présentera au tribunal de commerce de Bordeaux le 23 décembre, puis le 14 janvier. Les salariés garderont leur ancienneté.

Un salarié des papeteries n’a pas caché son étonnement sur le manque de transparence de ce groupe basé à Prague en République Tchèque sur internet, qui était basé avant à Londres selon le responsable. Le directeur de Finesta sera de retour mercredi prochain sur place. Le responsable a aussi précisé qu’il ne reprendra pas le passif, 10 millions tout au plus, bien loin des 150 millions. Il pense que certains s’en sont mis plein les poches au passage. Il a dit quelques mots également sur les bâtiments inoccupés du site qui pourraient servir à entreprendre vers d’autres pistes, et à propos de la ligne 4, celle du papier couché, qui pourrait peut-être repartir un jour, mais plus tard… 

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