Lettre ouverte des ouvriers de Condat à Lecta

Le ministère de l’industrie va entrer en contact avec la direction du groupe Lecta. Les ouvriers des papeteries de Condat seront soutenus pour demander la revente de leur usine. Ce qui permettrait de laisser la porte ouverte à un repreneur. L’entrevue s’est déroulée hier jeudi matin 11 septembre à Paris Bercy entre les syndicats et un délégué interministériel, durant une heure et demi. Une lettre ouverte écrite avec l’appui des élus locaux a été remise. Philippe Delord de la CGT souligne : « Le ministère connaissait les difficultés rencontrées par l’entreprise périgourdine mais pas au point où nous les avons détaillées ». « Le ministère va provoquer une rencontre avec la direction du groupe Lecta dans les plus brefs délais, au plus tard en début de semaine ». Toutes les aides d’argent public touchées par l’entreprise pèsent lourd dans cette entrevue. Les syndicats sont prêts à remonter à Paris la semaine prochaine si le ministre change ou pourraient l’inviter au Lardin.

L’organisation syndicale Filpac CGT des papeteries de Condat remet, ce jeudi 11 septembre à Paris, une lettre ouverte pour demander aux actionnaires de Lecta, le groupe propriétaire de l’entreprise, de bien vouloir mettre en vente le site industriel auprès d’éventuels repreneurs. Lors d’une table ronde avec les élus locaux sur le devenir de l’entreprise le 2 septembre dernier, il avait été décidé en effet d’écrire cette lettre ouverte et de la remettre à Bercy. Ce jour-là, les syndicats avaient confié leurs inquiétudes, en raison de l’arrêt des machines plus d’une semaine tous les mois, et l’arrêt du remboursement des dettes depuis avril dernier à la Région, un prêt à taux zéro accordé par la Région en 2020. L’entreprise du Lardin-Saint-Lazare va-t-elle complètement fermer et mettre au chômage 200 personnes dans les prochains mois ? Un plan social avait déjà condamné 177 postes il y a deux ans, en octobre 2023.

Le début de la lettre ouverte remise ce jeudi à Paris est à lire ci-dessous…

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