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12
Mai
2017

Le futur PLUI de la Vallée de l'Homme en question

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Montignac - Société

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Suite à la présentation du futur Plan Local d'Urbanisme Intercommunal qui s'est tenue au PIP (Pôle international de la Préhistoire) le 23 juin 2016, une réunion de présentation du diagnostic a eu lieu à la salle des fêtes d'Aubas le mardi 4 avril 2017. Une seconde réunion a eu lieu au Bugue deux jours plus tard. À Aubas, malgré le grand débat des onze candidats à la présidentielle ce soir-là, il y avait une cinquantaine d'auditeurs, dont quelques maires.

À la tribune, Pierre Boulanger, urbaniste de la CCVH (communauté de communes Vallée de l'Homme) était accompagné de Philippe Lagarde, président de la CCVH, Valentin Courtey et Nathalie Pinel du cabinet Noël Urbanisme conseil. Cinq à six maires étaient présents, ainsi qu'une cinquantaine d'habitants de la CCVH. Les trois principaux dossiers ont été essentiellement présentés par Valentin Courtey et Nathalie Pinel. Ils seront consultables dans les mairies concernées, toutes les communes sauf Montignac qui n'a pas intégré pour le moment l'opération PLUI, et rapidement en téléchargement sur le site de la CCVH. Ces dossiers étudient l'environnement (53 pages), l'habitat (26 pages) et l'économie (62 pages), soit un total de 141 pages à lire !

La préservation des terres agricoles est désormais une priorité, il était temps. La France est en Europe le pays le plus dispendieux de son capital agraire, celui où chaque construction consomme le plus de surfaces, de préférence des surfaces agricoles bien plates, plus aisées à construire. Il a été souligné lors de cette présentation que l'abandon momentané de terres agricoles ne présage en rien de leur utilité future. La lutte contre le mitage des campagnes par l'habitat dispersé ne fait que commencer. Les terrains de grandes tailles (jardins, parcs, etc.) sont-ils plus importants que nos terres nourricières ? Le prix des terrains à bâtir nous inciterait à le penser, mais si l'on envisage le problème sous l'aspect de la sécurité alimentaire, les priorités changent totalement.

Des conflits d'usages se font jour : l'habitat isolé doit-il être autorisé au prétexte qu'il est écologique et autosuffisant, quitte ensuite à pourrir la vie et le travail des voisins agriculteurs ? Faut-il interdire les animaux et les travaux bruyants ? Interdire l'épandage de produits possiblement toxiques ou malodorants ? Interdire la construction de granges, d'étangs aux uns, mais vouloir sa propre piscine qui, bien sûr, pourrait même être écologique ?

Protéger la forêt, morcelée comme très souvent, est certes utile, mais jusqu'où aller ? Ne pas oublier que ces bois sans structures et sans entretien sont le résultat d'une déprise agricole depuis le début du XXe siècle. Les territoires boisés des collines de la vallée de la Vézère étaient pour beaucoup d'anciens vignobles ou des territoires agricoles dédiés à l'élevage ; attention à ne pas interdire un destin similaire aux Coteaux de La Vézère du Pays de Brive ?

Dans l'étude, les bâtiments publics sont jugés assez remarquables par leur intégration, oubliant que trop souvent ils se départissent des règles qui sont imposées aux citoyens ordinaires… Peut-on dire que PIP ou Lascaux et ses environs respectent les règles de constructions du pays ? Les règles doivent être les mêmes pour tous, l'un peu construire de telles façons et son proche voisin n'y est pas contraint, pourquoi avoir accepté des constructions « décalées » telle la maison rouge sur les hauteurs de Montignac, particulièrement visible ?

Autre question : peut-on arbitrer l'installation des centres de vacances pour protéger gîtes et locations privées ? Les élus n'ont ni les capacités ni les outils pour cela ; ce sont les lois du marché qui s'imposent. J-L. K.

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