24
Mar
2021

Agence Fenwick de Terrasson : après la grève, la reprise

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Terrasson - Société

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Les salariés ont voté la reprise du travail ce mercredi 24 mars 2021. Alexandre Lefebvre, porte-parole des salariés, explique : "la grève, c'est financièrement compliqué, et puis nous avons obtenu trois postes supplémentaires de techniciens sur l'agence de Terrasson. Du côté des hausses de rémunérations demandées, l'entreprise s'engage à réactualiser les salaires et notamment à compléter les différences en fonction de l'âge et du niveau". L'entreprise locale dépend de la convention collective de la métallurgie en région parisienne.


Article du mardi 23 mars 2021. Les salariés de l'agence terrassonnaise d'entretien des chariots élévateurs Fenwick ont reconduit leur mouvement pour 24 heures  mardi matin 23 mars 2021 à la zone du Coutal.  Ils demandent un accroissement de l'effectif et la revalorisation des salaires.

Près de 90% de l'effectif technique est en grève, soit une dizaine de salariés, soutenus par le syndicat CGT. La grève a débuté le 18 mars. Certes, c'est la seule agence en grève sur le réseau national. Mais la région Nouvelle-Aquitaine s'est classée première cette année (*). L'équipe technique entretient et répare les chariots élévateurs de la marque dans un rayon de 100 kilomètres autour de Terrasson, principalement sur la Dordogne et la Corrèze. Le personnel technique est autonome, il gère entièrement son service informatisé, notamment la commande de pièces, et doit fournir un service rapide à la clientèle des entreprises. C'est un travail où la sécurité est omniprésente. Les grévistes demandent donc plus de considération en rajoutant des bras, des rémunérations et des primes.

---> Interview audio Cristal fm journal d'infos locales d'Alain Rassat du mercredi matin 24 mars 2021

"Nous travaillons aujourd'hui à flux tendu. Les techniciens sur le terrain courent partout" dit Alexandre Lefebvre, secrétaire du CSE-CGT Fenwick-Linde. "Donc nous ne sommes pas assez nombreux et l'on demande des postes supplémentaires de techniciens. Et puis, nos salaires ne sont pas à la hauteur de nos compétences. Nos emplois demandent des compétences mécaniques, hydrauliques, informatiques, thermiques, électroniques, et c'est difficile de recruter des techniciens qui répondent à tous ces critères. D'ailleurs, on se demande si nos bas salaires ne freinent pas le recrutement de nouvelles personnes qui se tourneraient vers ailleurs. Le manque de personnel se ressent au niveau du service rendu à la clientèle. Nous sommes 13 techniciens alors qu'il en faudrait 17 pour pouvoir répondre en temps et en heure aux clients. Des techniciens ont démissionné et d'autres partent à la retraite sans être remplacés, et dans cette agence, cela pose vraiment de gros problèmes". Les grévistes se veulent mobilisés et demandent des actions concrètes, mises en place rapidement, ainsi que des garanties écrites, pas seulement des promesses, avant de reprendre le travail.

- (*) L'entreprise locale dépend de la direction régionale basée à Bordeaux